La vie de Maya commence sur le continent de Théia. Propriétaire d’un noble de la capitale depuis sa naissance. Sa mère sous les traits d’une jeune Sylphae Lapin avait donné naissance à une fille. On raconterait que cette dernière soit tombée enceinte du maître de la maisonnée. Mais qu’importe, c’est une esclave et le maître renierait autant la vérité que sa possible fille. Elle n’était de toute évidence pas légitime.
Maya ressemblerait énormément à sa mère, des cheveux violacés, ses traits de Sylphae Lapin qui ne trahissait pas. C’était bien la fille de sa mère. Toutefois, à la naissance de la jeune fille. La mère n’eut pas le temps de contempler sa fille qu’elle lui fut retirée. Une esclave ne possède rien, pas même son propre enfant. Sa mère biologique n’avait aucun mot à dire à ce sujet. Elle était interdite d’avoir un quelconque contact avec sa fille. Un ordre qu’elle s’est efforcée de suivre.

La petite fille avait été donnée à la gouvernante du manoir, Elle était chargée de l’éducation de l’enfant esclave. Lire, écrire, compter. C’était beaucoup donner pour une personne de son rang, mais au mieux elle savait faire des choses plus elle pourra en faire. C’était dans cette logique qu’elle a été élevée. Toutefois pour l’instant, elle n'était pas considérée comme un poids, un fruit non-mûr ne rapportant pas, elle ne faisait que consommer pour grandir.

Le temps passe petit à petit et la jeune fille grandit jusqu’à gagner une raison et une capacité de compréhension. Le tout sans toujours pouvoir voir sa mère, par ailleurs, elle en ignore même l’identité. La position de la jeune fille a été mise au clair dès le début qu’elle pouvait le comprendre. Elle est née pour servir et uniquement dans ce but. Innocente et naïve, c’était pour elle maintenant une évidence que c’était le cas. Il n’était pas vraiment question de lui donner des tâches ingrates à son jeune âge et la faire travailler dans une mine. Elle avait eu la chance d’hériter d’un joli physique pour que celui-ci soit mis à contribution toutefois la gouvernante avait commencé à l’initier aux tâches ménagères simples afin qu’elle se rende utile un minimum dans le manoir.

Au fur et à mesure que la demoiselle grandit, les enseignements ont commencé à se tourner un peu plus vers le charme, apprendre à s’occuper des autres. La gouvernante lui a également appris des tâches ménagères plus complexe à réaliser et surtout la cuisine. Le possesseur de Maya a également pu user de ses nombreuses relations afin d’engager temporairement une des personnes qu’il utilise pour se débarrasser des personnes qu’ils jugent parfois indésirable. A l’aide de cette même personne, Maya a dû en parallèle suivre une formation avec ce roublard en lui apprenant les bases. Comment marcher de manière discrète, se camoufler, utiliser des petites armes blanches ainsi que l’utilisation de poison et de produit. Il fallait qu’en tant qu’outil, qu’elle puisse être une arme pour son futur maître, car il n’était pas question qu’elle travaille dans ce manoir, mais qu’elle soit vendue autre part afin d'apporter un gros bénéfice. Ça n’a pas vraiment été une chose facile pour Maya d’apprendre tout ça, elle était passée par plusieurs échecs et aujourd’hui encore elle est incapable de se définir comme étant professionnellement parfaite, mais au moins elle était préparée.

Une fois son éducation plus ou moins complète, prête à servir à tout moment, on l’a fait alors quitter le manoir et elle a été donnée à un receleur qui devait se charger de la transaction entre deux nobles.

Maya restait assise dans sa petite prison, enchainée. Elle ne causait aucun tort. Elle était calme et gentille. Personne ne lui faisait le moindre mal puisqu’elle était une marchandise importante. Il fallait qu’elle soit en parfaite condition physique pour rencontrer son futur maître. Bien que la qualité de la nourriture n’était pas vraiment au rendez-vous. Mais rien ne la dérangeait dans ce fait-ci.

Elle n'a pas vraiment elle même d'ambition. Elle se contente de réaliser les ambitions de son maître et ça l'a satisfait amplement. Son ambition est donc de servir.